VERGETOT. Les aménagements d’hydraulique douce font l’objet d’une opération de sensibilisation auprès des exploitants agricoles.
Mardi, une douzaine d’agriculteurs avait répondu à l’invitation du syndicat mixte des bassins versants de la Pointe de Caux (SMBV) et de la chambre d’agriculture de Seine-Maritime. Le but de cette rencontre était de présenter l’aménagement d’une haie hydraulique implanté sur une parcelle exploitée par Vincent Grieu. Au cours de cette visite, Gérôme Guetrot, animateur « ruissellements agricoles et érosions des sols » du SMBV a expliqué les enjeux érosion de la Pointe de Caux (les phénomènes de ruissellement et d’érosion agricole sont très fréquents en Pays de Caux)et présenté les principaux types d’aménagement (haie hydraulique, diguette, bande enherbée), leurs intérêts spécifiques par rapport à l’érosion mais aussi sur la petite faune de plaine à laquelle ils servent d’abri ainsi que les financements possibles. Il a dressé également les retours d’expérience. Depuis 2010, 65/70 aménagements ont été mis en place, l’objectif étant d’arriver à cent en trois ans. L’arrêté de 2013 prévoit en effet un programme d’action sur trois ans. Dans le cadre du programme Agrifaune, programme national qui inclut la problématique érosion, la fédération des chasseurs de Seine-Maritime en partenariat avec l’agence de l’eau et l’office national de la chasse et de la faune (ONCFF) sont partenaires de l’opération. « Les aménagements ont une double utilité. On apporte notre expertise sur la faune sauvage et le type d’essence à mettre en place » soulignait David Rolland, chargé mission de la fédération des chasseurs. Les seules réticences portent sur l’emprise sur la parcelle et sur l’entretien.