CRIQUETOT-L’ESNEVAL. La halle de sports était au coeur des débats du conseil communautaire.
Le conseil communautaire réuni sous la présidence de Florence Durande s’est penché sur la question de la halle de sports. Eric Mabire, président de la commission patrimoine et travaux, a retracé les différentes étapes de cette restructuration et rappelé qu’à l’origine, deux cabinets d’architectes différents avaient chiffré la réhabilitation totale entre 1 200 000 euros et au delà. Le conseil communautaire sortant avait décidé de limiter l’enveloppe à 500 000 euros puis à 515 000 euros. Chemin faisant, deux aléas sont apparus, la présence d’amiante dans les parois intérieures des pignons et la nécessité de reprendre l’empannage de la structure, générant un surcoût de 45 000 euros. Patrick Bucourt rappelle la position de ne pas dépasser l’enveloppe mais admet qu’on ne peut laisser de l’amiante dans l’établissement. Bernard Houssaye développe des arguments techniques, professionnels tandis que François Auber souligne l’intérêt de disposer d’une assistance à maîtrise d’ouvrage, selon lui pour maîtriser les coûts. Le maître d’oeuvre est entouré d’un économiste dont le rôle est de respecter l’enveloppe et également de vérifier les prix. En tout état de cause, les prescriptions ayant trait à la sécurité du public sont nécessaires et le conseil communautaire, sur avis conforme de la commission d’appel d’offres et du bureau s’est rangé à l’avis d’intégrer 45 000 euros supplémentaires au confortement de la halle de sports.
Quel pays pour la Com Com ?
La contractualisation en terme de contrat de pays a été évoqué par le conseil communautaire. Le syndicat mixte du Pays des Hautes Falaises à priori ne peut être porteur des projets structurants du territoire. La présidente Florence Durande souligne l’intérêt de choisir le support le plus adapté pour valoriser le haut débit, le gymnase, les chemins de randonnée notamment. En fin de réunion, François Auber intervient mettant en avant les actions de l’Etat et de la région. Il rappelle que c’est à la fin de cette année que les nouveaux contrats de pays vont être établis dans les différentes régions et que ces documents inconnus du grand public sont pourtant d’une importance cruciale pour l’avenir de nos territoires puisqu’ils déterminent la nature et le nombre des grands projets d’aménagement dans nos communes et intercommunalités pour les six années à venir. Il pose la question comment inscrire les projets dans un contrat de pays alors que la com com n’est plus intégrée à aucun syndicat mixte compte tenu de la disparition du Pays des Hautes-Falaises annoncée il y a quelque mois. « La question se pose de fait et il est urgent d’y répondre » Il privilégie un rapprochement avec les intercommunalités du Havre et Saint-Romain sans pour autant exclure les territoires de Goderville et Fécamp ce qui suscite la surprise de deux délégués communautaires qui lui rappellent sa position quant à la communauté d’agglo havraise il y a deux ans. La question de la contractualisation est majeure conclue Florence Durande qui va interroger les services de l’Etat et de la région sur la question.