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L’arme d’un crime

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LE TILLEUL. Une page d’histoire datant de la seconde guerre mondiale se raconte à la boulangerie.

Le Côte d'Albâtre

Le 16 juin 1940, au lieu-dit « La pointe aux sapins » au hameau de la moyennerie, un attentat est perpétré par un soldat de la Wehrmacht. Il frappe de plusieurs coups de poignard le boulanger Anthime-Frédéric Lecuyer. Transporté à l’hôpital du Havre, la victime décède le 20 juin. Le forfait accompli, l’arme est jetée dans le jardin d’Ernest Grasset. L’histoire a voulu qu’elle soit retrouvée bien des années plus tard par les nouveaux propriétaires, M. et Mme Bellanger. Ils s’adressent alors au maire Claude Lesueur qui aussitôt fera le rapprochement avec ce crime. En mars dernier, les époux Bellanger lui remettent l’arme jugeant qu’elle avait sa place au sein de son musée « Aux trois oeils-de-boeuf ». Jeudi, en présence des époux Bellanger, du maire Raphaël Lesueur et du conseil municipal, Claude Lesueur maire honoraire a déposé le poignard à la boulangerie « La nourolle cauchoise » tenue par les époux Beaudouin, en rappelant la genèse des faits. Cette arme restera exposée sur le comptoir et chacun pourra y découvrir l’histoire qui s’y rattache.

Le Côte d’Albâtre

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