CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Le département s’oriente vers une rénovation du gymnase.
Les dernières informations reçues n’incitent pas les professeurs d’EPS et les associations de parents d’élèves à l’optimiste. Visiblement, le département ne s’engagera pas sur des installations neuves et s’oriente vers une rénovation du gymnase actuel en attribuant davantage de subventions. C’est le bilan d’une réunion tenue avec le SNEP avant les vacances d’hiver. Des courriers émanant l’un du ministère de l’éducation nationale et l’autre du ministère de la jeunesse et sport mettent en avant la responsabilité du conseil général et non de l’Etat face à ce type d’équipements. Un autre envoyé aux parents d’élèves par Didier Marie, président du conseil général à ce moment, met également en avant le défaut d’entretien avéré. Un courrier de M. Ory, sous-préfet, en date du 13 janvier, stipule que le gymnase sera rouvert qu’après la réalisation des travaux ayant motivé l’avis défavorable et accord de la commission de sécurité. A ce jour, chacun se pose la question si l’un des plus importants collèges de la région n’est pas une priorité pour le conseil général, où sont elles ?
Des structures insuffisantes
Même si le gymnase est rénové, il restera trop petit pour l’effectif du collège et les structures couvertes sont en nombre insuffisant pour pouvoir appliquer les programmes nationaux. Enseignants et parents d’élèves soutiennent la position de la communauté de communes de Criquetot de débloquer 500 000 euros pour des travaux de rénovation à la condition que le conseil général s’engage sur du neuf. Les professeurs tiennent à préciser que ce n’est pas de leur faute si le gymnase est fermé malgré ce qu’on entend ici ou là et qu’il ne suffit pas de quelques petits travaux pour le remettre en état. « Le défaut d’entretien est avéré, nous ne pouvons être tenus responsable de cet état de fait. Et puis, ile ne faut pas quatre ans pour effectuer des devis afin de rénover une toiture ou six ans pour obtenir deux portes de vestiaires garçons qui ne sont toujours pas là » « Dans d’autres communes, des gymnases qui ont 30 ou 40 ans sont exploitables et n’ont pas la même allure que le nôtre. On se demande bien pourquoi ! » Un dossier qui sera à l’ordre du jour du prochain conseil communautaire.