HEUQUEVILLE. L’entreprise Gosselin a accueilli le président de « Debout la France » Nicolas Dupont Aignan.
Jeudi, lors de son déplacement en Seine-Maritime, Nicolas Dupont Aignan, président de « Debout la France » souhaitait visiter une PME performante dans le domaine des travaux publics ou des transports. Des critères réunis par l’entreprise de transports de travaux publics Gosselin. Accompagné entre autre par Jean-Philippe Tanguy, tête de liste circonscription Nord-Ouest, et du maire Patrick Bucourt, Nicolas Dupont Aignan s’est entretenu longuement avec Nicolas Gosselin, président de la société. Un entretien où il a été question des freins à la croissance, la pression fiscale sur les entreprises, la conjoncture mais aussi sur les freins à l’embauche. Actuellement Nicolas Gosselin emploie quarante sept salariés, mais le fait de passer à cinquante salariés l’amènerait à être confronté à vingt quatre mesures mises en place par l’état, donc il ne peut embaucher. Il a été soulevé également la main d’oeuvre étrangère. Une concurrence déloyale qui ne fait qu’ aggraver le chômage. En effet, comment un employeur ne peut il être tenté d’y recourir sachant qu’il économise entre 3 à 4 euros par heure lorsque l’on sait les charges qui pèsent sur lui ? Nicolas Gosselin a confirmé être sollicité par des agences qui incitent au recrutement de travailleurs polonais ou roumains, mais pour sa part, il fait appel à la main d’oeuvre intérimaire locale.
Au cours de cet entretien, Nicolas Dupont Aignan a évoqué l’ écotaxe, directive européenne, une aberration. « Nous sommes accablés de charges, nos entreprises s’enfuient. C’est une prime à la délocalisation. C’est aux frontières qu’il fallait la mettre. On ne peut pas continuer la concurrence déloyale » Pour relancer l’économie, Nicolas Dupont Aignan préconise de diviser par deux l’impôt sur les sociétés mais conditionné à un réinvestissement sur le sol français. « Les Français ont plein d’atouts » Un échange qui aura été apprécié. A l’issue, Nicolas Dupont Aignan s’est rendu à l’escalier Charles de Gaulle au Mémorial de Bruneval où une gerbe a été déposée.