LE TILLEUL. Nouveau défi relevé pour Didier Delahaye au championnat de France des 24h à Saint-Maixent- l’Ecole.
Plus de 180 participants étaient au départ du championnat de France des 24 heures Bernard Gaudin (course en individuel) qui s’est déroulé les 14 et 15 septembre à Saint-Maixent-l’Ecole au complexe Alain Rossard. Après avoir participé aux 24h de course à pied du championnat de Normandie en mai dernier, puis au Grand raid de 175km de l’Ultra Marine du Golf de Morbihan en juin dernier, Didier Delayaye, 63 ans, ne pouvait que relever le défi.
Licencié au club LFA (Littoral Fécampois Athlétisme) , ce sportif, un mordu de longue date avec un palmarès impressionnant à son actif, s’est entraîné au rythme de cinq et six séances par semaine, le plus souvent au Tilleul. Départ le samedi à 10h, arrivée le dimanche à 10h, les coureurs enchaînaient pendant 24h les tours d’un circuit de 1 km et plus précisément 1268 m 40, avec l’objectif d’effectuer la plus longue distance possible.
Belles performances
« Ce qui m’intéressait dans cette course, c’était de faire le classement FFA » confie Didier Delahaye. A l’issue, au classement général FFA et Opel, il prend la 97ème place avec un peu plus de 112 passages et une distance de 140 9274 km et se classe 79ème au Crac’h avec 142 056 km. Dans la catégorie M5, il finit 7ème dans le Top 10 de France (étant licencié FFA) malgré les conditions de course plus difficile. « Cela s’est bien passé. J’ai eu un passage à vide pendant deux tours sans doute par un manque d’hydratation. Je n’ai pas dû assez m’hydrater, je n’avais pas la sensation d’avoir soif malgré le soleil mais avec un vent de face. Une descente abrupte de 20/25m, un peu compliquée au départ, mais on s’adapte et ça va après ». Au niveau physique, si les muscles ont bien répondu, Didier a eu un problème. « Une boucle n’était pas stabilisée, genre sable et j’avais oublié mes guêtres. Le sable est rentré dans mes chaussures et à 3 h du matin, très grosse cloque ». Les coureurs ont souffert du froid dans la nuit (entre 4 et 5 degrés, et certains ont fini leur course avec une couverture de survie. « Heureusement, j’étais bien équipé » Une compétition en présence du staff de l’équipe de France, en vue du championnat d’Europe à Albi l’année prochaine.
Un mental à tout épreuve
Je n’ai pas dormi du tout, il faut toujours avancer si on veut aller le plus loin possible. Très content, j’ai amélioré ma moyenne par rapport au championnat de Normandie malgré un parcours plus compliqué, plus dur. Et j’ai tiré les conséquences de mon erreur, de ne pas avoir pris mes guêtres. Ca m’a servi de leçon ». Petite anecdote, c’est la deuxième fois que cela lui arrive, quand il s’est changé à 3h du matin, il s’est aperçu au bout de 150 m, qu’il avait oublié son dossard. Donc retour, ce qui l’a pénalisé bien sur et donné aussi un coup sur le moral. Mais déjà prêt pour l’année prochaine, où il passera en catégorie M6. L’organisation, le ravitaillement étaient impeccable (80 bénévoles qui se sont relayés). Il remercie tous ceux qui l’ont encouragé sur les réseaux sociaux, le club pour son soutien sans oublier sa famille.
Le Côte d’Albâtre