LA POTERIE-CAP-D’ANTIFER. Les locaux du phare d’Antifer accueillent une exposition sur le 80^ème anniversaire de la Libération.

Dimanche 8 septembre, la cérémonie commémorative du 80^ème anniversaire de la libération a été suivie par l’inauguration de l’exposition « 80^ème anniversaire de la Libération » qui se tient dans les locaux du phare d’Antifer. Cette exposition, fruit d’un long travail de Martine Ferry avec le soutien du comité du souvenir du Général de Gaulle, est riche de documents, photos, témoignages et page de journaux relatant notamment la venue du Général de Gaulle, le 30 mars 1947, pour l’inauguration du premier Mémorial en mémoire du raid de Bruneval, Opération Biting du 27 février 1942, une simple dalle scellée, devant laquelle le Général prononça son discours devant plus de vingt mille déportés et anciens résistants.

« Aujourd’hui en inaugurant cette exposition, nous avons l’honneur de découvrir des témoignages poignants recueillis par Martine Ferry. Ces récits nous rappellent la dure réalité de la guerre, mais aussi la force de l’humanité face à l’adversité. Que ce soit Mme Sylviane Oricelli qui a grandi sans connaître son père, ou Monique Lethuillier qui se souvient encore du phare s’effondrant sous ses yeux, chacun de ses témoignages est une leçon de courage et de résilience ».

Au cours de cette inauguration, la sonnerie du Piper Jean-Marc Nagel a rendu hommage au soldat britannique Watson mort accidentellement à la Poterie-Cap- D’Antifer le 16 septembre et au sous-lieutenant écossais James B Robertson, mort au large d’Antifer le 27 juillet 1944 à l’âge de 22 ans. « C’était un officier marinier de la Royal Navy qui servait à bord de la vedette MTB 430. Son corps n’a jamais été retrouvé. A travers ces expositions et conférences, nous transmettons aux générations futures le souvenir précieux de notre histoire, afin qu’elles n’oublient jamais que la liberté à un prix ». L’après-midi s’est poursuivie avec trois conférences, Biting par Nicolas Bucourt, les ouvrages de défense militaire du Cap d’Antifer par Jean-Paul Dubosc, et la vie à la Poterie après la libération par Martine Ferry.

Le côte d’Albâtre