GONNEVILLE-LA-MALLET. Le public est venu à la rencontre de Clément Lechartier auteur-maraîcher.
Vendredi soir, c’est une soirée rencontre bien sympathique qui s’est déroulée à la terrasse de la cave de Gonneville. Clément Lechartier venait présenter son livre « De rouille et d’or », anachroniques d’un maraîcher qui fait suite à son premier livre « La lune, les laitues et Moi » paru il y a trois ans. Devant une trentaine de personnes, l’auteur est revenu sur son parcours, évoqué son métier, ses doutes, lu quelques extraits.
Après avoir suivi des études de géographie, Clément Lechartier se lance dans l’agriculture. En 2009, il s’installe à Gonneville-la-Mallet, sur une ferme « Jamato » en maraichage biologiques. Il évoque son investissement dans les AMAP, Amap’ortée à Gonneville, Paniers and caux au Havre, les paniers de Rouelles. Clément participe à l’écriture de chroniques que les membres des Amaps ont créées et dans lesquelles, ils expliquent leur quotidien. On lui suggère alors de les éditer et c’est ainsi que son premier livre voit le jour. Une association se constitue « La buse du Tot » et qui a pour objectif de promouvoir l’agriculture paysanne et l’alimentation locale dans leur dimension culturelle via des manifestations, l’édition et la diffusion de ces textes. Dans son livre, Clément Lechartier nous pose la question « C’est quand qu’on va où ? » et partage ses interrogations, ses doutes, ses enthousiasmes aux petits coups de blues, des rêves aux bilans. Clément nous l’assure, c’est la dimension artistique qui donne du sens au mot « paysan » Artiste de la terre et du sol dans son travail de maraîcher, comme il le souligne « Land-art toujours entretenu et rarement dupliqué », c’est aussi un artiste des mots doté d’une belle plume, d’humour et de poésie. Il aime son métier, cela ne fait aucun doute, il aime partager sa passion pour la terre, son choix d’une culture bio, de la démarche des Amaps pour une agriculture locale, équitable, écologique. Une rencontre lecture enrichissante pour tous. Un livre dans lequel on se plonge avec plaisir.
Le Côte d’Albâtre