CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Le succès du corso fleuri ne s’est pas démenti, le public est venu très nombreux.
Mardi, organisée par le comité des fêtes, la fête patronale et son corso fleuri, le feu d’artifice, a battu son plein. Dès le début d’après-midi, la foule a envahi le centre bourg. Petits et grands sont venus très nombreux, on vient en famille, avec les amis, c’est un rendez-vous que l’on ne manquerait pas, on vient pour s’amuser, prendre du plaisir. Comme il est de tradition, la fête a débuté par un réveil matinal en fanfare.
Le matin, rassemblement des autorités devant la mairie, office religieux avec la participation de la société musicale et des sapeurs-pompiers suivi de la cérémonie aux monuments aux morts et vin d’honneur. Le maire, Alain Fleuret a souligné qu’une fête patronale, c’était d’abord un temps d’union et de fraternité des citoyens de la commune, mais aussi une façon de souligner collectivement notre attachement à son identité et aux valeurs qu’elle incarne depuis toujours. « Cette fête patronale fait partie du patrimoine intemporel de la commune. Ce rendez-vous est devenu, depuis plus d’un siècle, incontournable parce qu’il procure à chacun le plaisir de se retrouver, de se rencontrer en famille dans une ambiance particulièrement chaleureuse. La fête se prépare, se constuit ensemble et se vit ensemble ». L’édile a remercié tout d’abord les principaux acteurs, l’équipe du comité des fêtes conduite par les deux co-présidents, Chantal et Jacques, les bénévoles motivés et courageux, ambitieux qui n’hésitent pas à s’investir dans la créativité des chars, le père Roquigny, la gendarmerie, le policier rural, les sapeurs-pompiers, la société musicale, les agents communaux qui n’ont pas ménagé leurs efforts, salué les fidèles porte-drapeaux…
Place aux réjouissances l’après-midi. Les musiciens de la société musicale et les danseurs de la White bird country ouvraient le feu, accompagnés par le public qui frappait des mains, certains esquivant quelques pas de danse. Le ton était donné. Les musiciens vont s’en donner à cœur, scandant des ‘ Olé ‘ pour faire patienter le public qui a vrai dire était déjà pris par l’ambiance de fête. Dès leur apparition, les vendeurs de confettis ont été pris d’assaut et les batailles de confettis n’ont pas tardé. Elles font partie du plaisir des corsos fleuris.
Puis les premières notes de musique se faisaient entendre, celle du groupe Musico Paradis suivi du premier char, une superbe voiture de pompiers qui arrosait la foule d’une pluie de confettis. C’était parti pour le défilé des chars, tous plus beaux les uns que les autres. Accompagnés par les Pampana, the Jocks, les majorettes de Montivilliers « Les colombines », les danseurs de country sans oublier des personnages bien sympathiques, Mickey, Minnie, la duchesse des Aristochats, Pampanous l’ourson des Pampana qui vont être bien sollicités par les enfants pour des câlins, les chars font faire leur show, émerveillant petits et grands. Un mignon escargot, suivi de la 2cv « Commechenou », la ferme brasserie puis direction le Maroc avec ses dromadaires, palmiers et cactus, la mer et ses coquillages et une belle sirène, un dragon aux couleurs flamboyantes qui se voulait impressionnant en crachant « de la fumée » mais qui n’aura point terrorisé, trop gentil. Le cortège s’est refermé sur la frégate « L’hermione ». Les chars font défiler à plusieurs reprises dans les rues pour le plus grand plaisir de tous. La fête foraine n’a pas été boudée non plus, avec ses manèges ou petits et grands se sont offerts quelques sensations fortes, stands de tir, pêche à la ligne… et bien sûr plaisir gourmand des croustillons, gaufres, sucettes… Cette journée de liesse qui a fait énormément de bien s’est achevée le soir par la retraite aux flambeaux et un magnifique feu d’artifice musical. Une fois de plus, la fête patronale aura eu du succès, offrant du bonheur, de la joie partagée avec les enfants, les amis. Une belle récompense pour les organisateurs, les bénévoles, tous ceux qui participent à ce que cette journée soit réussie. Rendez-vous l’année prochaine
Le Côte d’Albâtre