PIERREFIQUES. La commune a reçu la visite du sous-préfet, Gilles Quénéhervé.

Jeudi après-midi, la commune a reçu la visite du sous-préfet, Gilles Quenéhervé, accompagné de Mme Marie-France Morel, chef de service de la coordination des politiques publiques et de l’appui territorial (SCPPAT). La visite a débuté par un temps d’échange à la mairie avec le maire Pascal Coutey et Maël Morelli conseiller municipal.

L’élu s’est présenté expliquant que c’était son premier mandat de maire avant de parler de la commune, un petit village charmant, paisible, ses 128 habitants, précisant qu’autrefois, le village comptait 400 habitants, sur 230 hectares dont 50% en exploitation, son église du 15^e qui a été amputée de ses transepts au 17^e, de l’AFGA, association créée en 1949, colonie bien connue… Et s’il est un problème récurrent depuis de nombreuses années, que le maire souhaite évoquer, c’est celui des ruissellements. Le village avait énormément souffert en 2013. La commune est située en contrebas des communes avoisinantes. Des aménagements ont été faits mais ne sont pas suffisants, explique l’élu. Il en vient aux problèmes de retournement des prairies qui accentue le phénomène, et qui engendre de plus en plus de ruisseaux charriés de boue alors qu’auparavant c’était des ruisseaux d’eaux. Puis l’édile a parlé de la défense extérieure contre l’incendie (DECI) soulignant que c’était un problème au début car pas de foncier, qu’il y avait en 2020, une seule réserve incendie derrière la salle communale, mais qu’en 2022, une réserve incendie enterrée avait été implantée le long de la D39, précisant que la commune avait trouvé un arrangement avec Bordeaux-Saint-Clair. « On a mutualisé l’opération, la cuve protège des maisons sur les deux communes ». Il a poursuivi avec l’AFGA qui possède une réserve incendie enterrée et qui va être récupérée, sous réserve d’une convention signée avec l’AFGA et de la remettre aux normes. Un dossier mutualisé avec Villainville qui a également accès à cette réserve. Un autre projet devrait voir le jour en 2024 qui permettra de protéger les nouvelles constructions. Le maire parle de son regret de ne plus voir sur la commune la brigade équestre, même sur les chemins de randonnée qui sont bien fréquentés.

Attentif aux problématiques

Ce n’est pas une simple visite de courtoisie, le sous-préfet est attentif aux problématiques qui lui sont exposées. Pascal Coutey en vient à parler du démarchage au niveau de la fibre, des pratiques mensongères dont certains fournisseurs d’accès font usage, se présentant comme les seuls habilités… Autre problème évoqué, la nuisance des quads, bruit, sécurité. Le maire demande s’il est possible dans un premier temps de mettre un panneau indiquant qu’il y a une surveillance. Si la commune ne possède pas d’aire de stationnement pour les camping-cars, le village est confronté à beaucoup de passages, liés au fait de la sur-fréquentation sur Etretat. Les vacanciers évitent la traversée de la station balnéaire. « Cela commence à générer des problèmes de circulation, de sécurité. Dernier point abordé avant de visiter le village, l’éclairage publique des abris-bus. « On aimerait avoir de l’aide, mais personne ne veut participer. On avait fait la demande de deux chemins piétonniers pour faciliter et sécurisé l’accès aux abris-bus de la RD 39. Le premier a été réalisé, le deuxième va être fait mais le problème reste de ne pas avoir d’éclairage ». La visite sur le terrain va permettre de mieux appréhender toutes ces problématiques. Une visite enrichissante, instructive pour tous.

Le Côte d’Albâtre