CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Le 8 mai, c’est aussi se souvenir des 11 jeunes criquetotais morts pour la France.
Lundi, la commune a commémoré avec ferveur la victoire du 8 mai 1945. Après s’être rassemblés devant la mairie, accompagnées des musiciens, de criquetotais (es) les autorités civiles et militaires, porte-drapeaux, anciens combattants se sont rendus au monument aux morts pour un moment de recueillement.
« Ce 8 mai 1945 voyait s’achever cinq années de tempête, de douleur et de terreur. L’humanité a payé le plus lourd tribu de son histoire. Elle a vu la barbarie nazie franchir le seuil de l’humanité et de l’indicible. 78 ans après nous sommes présents pour rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont donné leur vie pour leurs concitoyens et leurs descendants : les militaires qui n’ont jamais capitulé, les civils qui se sont engagés au sein des Forces Françaises Libres, les milliers d’anonymes, des noms plus illustres comme ceux de Jean Moulin, Pierre Brossolette et bien d’autres qui résonnent dans nos mémoires » rappelait le maire Alain Fleuret. L’édile a souligné avec force que commémorer le 8 mai, c’était se souvenir des actes de résistance, des actes de solidarité, des journaux clandestins, des passeurs, des actes de sabotage, c’était se souvenir que toutes les guerres s’accompagnent de leur cortège d’horreurs et de crimes en tout genre, et lorsqu’elles s’achèvent, la paix ne peut jamais être considérée comme définitive. « Au cœur du malheur absolu qu’est une guerre, des hommes et des femmes révèlent une part d’humanité exceptionnelle en se mettant, sans rien demander et souvent au péril de leur vie, au service des victimes. L’histoire est un miroir tendu à l’humanité. Cette humanité à double facette comme nous pouvons encore en être témoins, à l’heure où la guerre ressurgit en Europe, mais aussi à l’heure où la solidarité entre les peuples s’organise de plus belle.
L’édile n’a pas manqué de rendre hommage aux 11 jeunes criquetotais morts pour la France. « Commémorer le 8 mai c’est se souvenir d’eux, c’est proclamer notre attachement aux valeurs de la République française, la liberté, l’égalité et la fraternité. Ce 8 mai 1945 représente un double devoir : un devoir envers le passé qui relève du travail de mémoire, un devoir de bâtir un avenir à notre Pays, sans oublier notre histoire, ni ce qu’est la France ». Après avoir remercié de leur présence, la société musicale, les sapeurs-pompiers, les fidèles porte-drapeaux, les anciens combattants, la gendarmerie, les représentants des associations, le personnel communal, ses collègues du conseil municipal, Emilie qui a lu le message du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, l’édile a conclu que nous devions nous souvenir aujourd’hui, demain, toujours, de ce que signifie ce 8 mai 1945.
Le Côte d’Albâtre