LE TILLEUL. Le public est venu nombreux à la rencontre de trois artistes talentueux, Christiane Louédin, Nicole et Lionel Dumouchel.
Ce week-end, le manège accueillait l’exposition de trois artistes, Christiane Louédin, Nicole et Lionel Dumouchel. A l’heure du vernissage, le maire Raphaël Lesueur était très heureux de les recevoir, de pouvoir à nouveau accueillir des expositions après deux ans de silence forcé. Trois artistes passionnés par leur art, exprimant toute leur créativité, leur sensibilité dans des univers différents.
Lionel Dumouchel a commencé à peindre en 2004, mais il a toujours dessiné depuis tout jeune. Il a pris des cours pendant quatre ans auprès de Pierre Cuizy, un artiste peintre à Rouen. Il aime les paysages, la mer, des huiles magnifiques,et travaille souvent à partir des photos qu’il prend au cours de ses balades, en vacances. Un artiste qui aime aussi le travail de la terre, des créations d’après des photos, tels ces éléphants, chouettes… Christiane Louedin peint depuis vingt ans. Jeune, elle dessinait au crayon. Elle aimerait d’ailleurs s’y remettre ainsi qu’au fusain. C’est à l’heure de la retraite qu’elle s’est lancée dans la peinture. Elle a commencé au centre du Val Soleil, puis à l’atelier de Catherine Baray au Havre. Uniquement de l’huile. A une époque, la mer était son thème préféré, puis elle a voulu faire autre chose comme cette superbe toile de New-York ou du désert de l’Atlas. Elle va essayer la terre, une envie qui lui trotte depuis des années. « Ca me délasse ». Quant à Nicole Dumouchel, c’est sur un autre support qu’elle s’exprime. Elle peint sur de la porcelaine blanche depuis 1986. Elle a suivi une formation d’un an chez « Le chambrelan » à Paris où elle a appris la technique traditionnelle, a donné des cours de peinture sur porcelaine près de Bordeaux puis à Rouen. Pendant six ans, elle s’est formée à la technique américaine (l’huile ne sèche pas) à l’atelier de Rosane Baptistella à Saint-Mandé. Pendant le confinement, elle a utilisé la porcelaine qu’il lui restait pour passer le temps. Elle peint d’après des modèles qu’elle transforme selon son inspiration, son humeur. Ainsi elle a croqué des petites parisiennes avec en arrière plan un monument historique de Paris sur des petites assiettes, un pied de lampe en hauteur lui a inspiré des immeubles new-yorkais… Trois talents qui ont été salués par les nombreux visiteurs.
Le Côte d’Albâtre