CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Les écoliers ont répondu au défi contre le gaspillage alimentaire.
Les écoliers qui mangent à la cantine ont la chance d’avoir un chef cuisinier, Florian Atinault, qui n’ont seulement leur prépare de bons petits plats, mais qui aime aussi leur faire découvrir des cuisines du monde, leur proposer des animations à diverses occasions, Noël, Pâques, Halloween… les idées ne manquent pas. Cette fois, ce n’est pas un jeu mais un véritable challenge qu’il leur a proposé.
Pendant une semaine, du 21 au 25 mars, les neuf classes de primaire, du CP au CM2, ont participé au concours contre le gaspillage alimentaire. Une façon ludique de les sensibiliser à la question du gaspillage, à la fois un problème économique, écologique. Chaque année, des tonnes d’aliments sont gaspillées, jetées… A cet effet, Florian Atinault avait mis neuf récipients à disposition. Chaque classe déposait ce qui restaient dans les assiettes, uniquement ce qui était consommable. A la fin de la semaine, il a relevé le poids des quatre récipients (par jour), poids divisé par le nombre d’enfants mangeant ce jour là à la cantine. Il en a déduit un poids moyen par enfant sur une semaine. Lundi, après le déjeuner, le moment était arrivé de récompenser la classe qui avait la mieux relevé le challenge. Et ce sont les quarante-quatre élèves de CE2/CM1 de Mme Justine Perron qui ont remporté avec un résultat de 19,568g par plateau. Chaque enfant a reçu un diplôme de la lutte contre le gaspillage alimentaire, une médaille et un sachet de friandises offerts par la mairie. « Les enfants ont été très motivés, et j’ai eu souvent les retours, après le déjeuner, pour me dire qu’on avait trois petits pois en plus, plus de lardons pour ne rien laisser dans l’assiette… » soulignait l’enseignante lors de la remise des récompenses. « C’est un travail d’équipe. C’est important de les sensibiliser » précisait le chef cuisinier. C’est aussi une façon de les inciter à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre, à demander juste la quantité qu’ils sont capables de manger.
Le Côte d’Albâtre
