HEUQUEVILLE. Incivilité sur la commune, un dépôt sauvage de plaques en fibro contenant de l’amiante laissé sur le bas-côté.
Certains n’ont aucun scrupule ni état d’âme pour se débarrasser de leurs ordures, de ce qui les encombre, même lorsqu’il s’agit de matière dangereuse… Début juillet, la commune a malheureusement subi ce genre d’acte d’incivilité et pas des moindres puisqu’il s’agit d’un dépôt sauvage de plaques de toiture en fibro contenant de l’amiante. Or chacun connaît les dangers de ce produit. C’est un véhicule qui s’est arrêté dont les occupants ont déposé une vingtaine de plaques sur le bas-côté dans le hameau d’Epaville.
Le maire Patrick Bucourt a contacté la communauté urbaine pour les en informer. « Là, surprise, la CU n’intervient pas, c’est aux communes de se débrouiller pour les dépôts sauvages ! Grande surprise ». L’édile s’est renseigné pour voir s’il y avait une autre solution mais n’en trouvant pas, il a recontacté la communauté urbaine. Un mail complémentaire lui indique alors que la communauté urbaine peut fournir des sacs mais que c’est la commune de gérer ce dépôt sauvage. Sauf que ! La municipalité ne peut faire intervenir le personnel communal vu la dangerosité du produit, et que les entreprises ont la même problématique. Résultat aux élus de se débrouiller. Le maire a donc contacté le responsable des déchets de la communauté urbaine. « Il a été très réactif et m’a mis en contact avec le responsable des déchèteries qui lui aussi a été très efficace dans la gestion de ce dossier très préoccupant pour une petite commune sans grands moyens. J’ai pu récupéré des sacs à la déchèterie du « Havre Nord » et tout était prêt pour nous ». Après avoir eu toutes les informations pour le retour des sacs remplis avec les plaques de fibro, le maire et ses adjoints, Jean-Claude Deschamps, René Vallin et Alain Germain avec l’aide d’un couple d’habitants de la commune ont effectué une opération « nettoyage » vendredi matin. Cette délicate manutention exigeant des précautions, tous étaient équipés avec des masques et des gants. Patrick Bucourt ose espérer que la communauté urbaine pourra à l’avenir apporter des solutions pour ce genre de problèmes. Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs. « J’espère que ces « lascars » qui se permettent ces dépôts sauvages, seront retrouvés et pénalisés ».
Le Côte d’Albâtre