LE TILLEUL. Ce week-end, le manège a accueilli les œuvres de Christiane Louédin, Nicole et Lionel Dumouchel.
Le temps d’un week-end, le manège a accueilli l’exposition de trois artistes, Christiane Louédin, Nicole et Lionel Dumouchel. Samedi, le maire Raphaël Lesueur étant retenu par ses obligations professionnelles, c’est son premier adjoint, Laurent Langé qui a eu le plaisir de les accueillir. L’élu a salué leur talent, des artistes et amateurs à la fois, mais non pas des amateurs dans le sens le plus commun mais des amateurs selon sa source latine. « Vous peignez autant pour le plaisir que pour le bonheur ». A chacun son univers mais trois artistes animés de la même passion pour leur art.
Retraité, Lionel Dumouchel peint depuis une quinzaine d’années, mais il dessine depuis tout jeune. Il aimait aussi la peinture. Plus tard, il a pris des cours pendant quatre ans auprès de Pierre Cuizy, un artiste peintre à Rouen. Lionel travaille à partir des photos qu’il prend pendant ses vacances, au cours de ses balades, photos qu’il retranscrit sur la toile comme le témoigne ses toiles exposées « Filature sur la Durdent, le pont d’eau aux éléphants… ». Havrais, il aime sa ville qui lui sert d’inspiration telle sa toile « Le Havre crépuscule ». Il n’utilise que l’huile mais il s’est essayé à l’aquarelle et à l’acrylique. Christiane Louédin expose régulièrement. Depuis toujours, elle a un bon coup de crayon. C’est à l’heure de la retraite (elle souligne qu’elle n’est pas du style à ne rien faire), qu’elle s’est lancée dans la peinture. « Ca me calme ». Au fil des années, elle a évolué. Elle a pris des cours au centre du Val Soleil, puis à l’atelier de Catherine Baray au Havre où elle continue. « C’est mon moment à moi ». Christiane aimerait toucher à la poterie, l’envie lui trotte depuis des années. Elle aimerait également se remettre au fusain. Elle aussi, n’emploie que l’huile, une technique qui permet de faire des effets, qui peut se travailler. L’aquarelle ne l’inspire pas, d’ailleurs elle n’aime pas. Bien qu’elle aime la mer et le ciel, son inspiration est variée. Cette année, elle expose des silhouettes tel que cette femme à l’ombrelle, la japonaise… Des toiles colorées où elle exprime tout son talent, sa sensibilité. Elle peint d’après photos. Quant à Nicole Louédin, elle a pour support la céramique, la porcelaine blanche, mais elle peint aussi sur toile. Elle a commencé il y a trente-trois ans suite à un déménagement. Dans sa nouvelle commune, elle prend des cours pendant trois ans. Puis elle créé un cours près de Bordeaux et depuis elle n’a pas arrêté. Un nouveau déménagement l’amène à Rouen où elle a eu la chance de rencontrer des gens qui ont été ouverts pour qu’elle donne des cours. A l’heure d’aujourd’hui, elle est dans une période plus allégée. Elle a appris la méthode traditionnelle puis a découvert la méthode américaine (l’huile ne sèche pas). Elle a pris des cours pendant six ans à Paris, à Saint-Mandé auprès de Rosane Baptistella. « Une artiste très douée, j’ai appris plusieurs techniques, des astuces, différentes cuissons). Elle traverse actuellement une période très fleurie, moderne, dépouillée et ses œuvres, de belles factures, le confirment. Nicole n’est aucunement figée dans un style, elle alterne selon son humeur, le support. Elle puise son inspiration un peu partout. Trois artistes passionnés chacun dans leur domaine et dont le talent a été salué par les nombreux visiteurs.
Le Côte d’Albâtre