LA POTERIE-CAP-D’ANTIFER. Le comité du souvenir du Général de Gaulle au Pays des Hautes Falaises a commémoré le 48e anniversaire de la disparition du Général de Gaulle.
Le 9 novembre 1970, le Général de Gaulle disparaissait. Chaque année, à la date anniversaire, le comité du souvenir du Général de Gaulle au Pays des Hautes Falaises rend hommage au Grand Homme. Une cérémonie religieuse pour le repos de son âme est organisée dans les communes où le Général s’est arrêté lors de sa venue en Normandie le 30 mars 1947 à Bruneval.
Vendredi, c’est en l’église de La Poterie-Cap-d’Antifer qu’a été célébré l’office religieux par le père Jean-Paul Fauvel. Puis l’assemblée parmi laquelle on notait la présence du colonel François Lécuyer, des maires de La Poterie-Cap-d’Antifer et Heuqueville, Cyriaque Lethuillier et Patrick Bucourt, s’est rendu au monument aux morts pour un moment de recueillement, et déposer une gerbe. Dans son discours, le président du comité, André Burguet a évoqué le Général. « Qui était Charles de Gaulle ?. La question peut paraître dérisoire. Et pourtant… On le connaît sans le connaître. C’est un homme du passé et de l’avenir, un géant dont les défauts et les qualités sont à la mesure de sa stature, un personnage difficile à analyser, complexe et même pour beaucoup de ses intimes, déroutant. Il possède en outre, une mobilité d’esprit et une intuition étonnantes qui laissent parfois pantois. C’est un homme aux facettes multiples, aux opinions sans cesse en contradiction avec l’opinion commune » André Burguet a poursuivi en soulignant que le Général était bâti pour la lutte et le combat, qu’il faisait partie des plus grands de ce monde, que l’on aime ou que l’on déteste, qui engendrent la haine ou l’idolâtrie, et qui rencontrent la considération ou la désapprobation. « Il s’est fait une certaine idée de la France. La France sans la grandeur n’est pas la France. Il retient scrupuleusement la rigueur du fait, mais du chef, il écrit dans le FIL DE L EPEE : Le chef doit viser haut, voire grand, juger large, tranchant ainsi sur le commun qui se débât dans d’étroites lisières. ». André Burguet a rappelé qu’il avait pris position contre l’état-major, contre le maréchal Pétain et ses anciens amis qui formaient le gouvernement de Vichy ou qui en faisaient partie avant de terminer par ces mots écrits par le Général : « Je n’ai pas la prétention d’écrire l’histoire mais j’ai la prétention de l’avoir faite. Mon ambition est d’expliquer comment j’ai agi, comment je me suis déterminé dans l’évènement. D’autres, après moi, écriront ce qu’ils ont fait, pourquoi et dans quelles conditions. L’ Histoire jugera ».
Le Côte d’Albâtre