TURRETOT. Les souvenirs d’Alain Sarrassat ont bien diverti l’auditoire.
Mardi soir, Astrid Verdière, présidente de l’association « Un mot, une page » accueillait Alain Sarrassat, auteur d’une vie à la carte dans lequel il relate ses souvenirs d’une vie professionnelle passée dans la restauration et l’hôtellerie de luxe. C’est son ami Bob qui l’a poussé à écrire. Une anecdote en amenant une autre, tout s’est vite enchaîné. Une profession dans laquelle il a toujours baigné, ses parents étaient hôteliers et qu’il a débutée en 1965, à l’hôtel Albert 1er à Vichy. Il découvre alors l’hôtellerie de luxe avec ses clients parfois difficiles, des clients qui « claquaient » des sommes phénoménales comme de la vulgaire monnaie ! A l’école hôtelière, il préfère se former sur « le tas ». Entièrement autodidacte, il a commencé comme commis pour finir directeur de restauration dans un palace international, le Royal Windsor, en passant par Lucas Carton, Lasserre… Durant ces quarante années, il aura été témoin de situations cocasses, croustillantes tel ce ministre surpris dans une situation quelque peu embarrassante par un petit commis. Mais le pouvoir étant, le commis sera viré ! Des personnalités de tous milieux, il en aura côtoyé, les uns sympas, les autres franchement désagréables, dédaigneux… Devant un auditoire captivé parmi lequel le maire Bernard Houssaye, il raconte inlassable, comme si c’était hier. On découvre tout un univers bien loin de notre quotidien, des personnages bien loin de l’image qu’ils renvoient ou renvoyaient. De Dali, il garde un bon souvenir. « C’était quelqu’un de très gentil, très humble contrairement à ce que disaient les gens. La seule personne pour qui il se levait, c’était Malraux » Une très bonne soirée qui aurait pu et que l’on aurait bien aimé prolongée tant Alain Sarrassat a à raconter !