TURRETOT. Les lecteurs sont venus échanger avec Hervé Darques, auteur de thrillers.
Mardi soir, la présidente de l’association « Un mot, une page » était très heureuse d’accueillir Hervé Darques, auteur de thrillers. Une soirée chaleureuse, au cours de laquelle, l’auteur a évoqué ses ouvrages, comment il était venu à l’écriture, sa manière de travailler, pourquoi il a choisi d’auto-éditer ses livres. C’est au cours de ses nombreux déplacements professionnels que son premier livre a pris naissance, écrit dans sa chambre d’hôtel. Paru en 2013, l’opération Flamme Pourpre aura aussi enflammé les lecteurs dès sa sortie.
Un pavé de 600 pages qui tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Il en sera de même pour les suivants. Son personnage, amnésique, soupçonné d’un crime, n’a que quatre jours pour prouver son innocence, tenter de déjouer un complot des plus dangereux. Ses lecteurs lui réclament une suite. Hervé avait déjà en tête une autre histoire. L’offensive Keres connaîtra le même engouement auprès des lecteurs, l’auteur confirme son talent d’écrivain. Il sera récompensé par le grand prix spécial du jury de l’édition Fondcombe 2016. Pour son dernier ouvrage « La conversion Janus » paru en 2017, Hervé explique qu’il avait l’histoire de fond depuis longtemps. Beaucoup de ses lecteurs lui réclamaient le retour de ses personnages de ses précédents ouvrages. Il a d’ailleurs laissé un indice dans le second qui laissait supposer un retour. Ainsi dans ce thriller, on voit le retour de David Merchant et Marjorie (l’offensive Flamme Pourpre), Yann Marchereaux et Mathieu Deville (offensive Keres). Une histoire prenante, pleine de rebondissements, qui nous plonge dans une ambiance inquiétante sur fond de terrorisme. Après la biotechnique, la nanotechnologie, cette fois l’auteur embarque ses lecteurs dans le domaine de l’ADN. A la question de savoir comment il écrit, Hervé Darques explique que tout est ficelé dans sa tête, du début à la fin, quand il commence à coucher l’histoire sur le papier. Il précise que rien n’est laissé au hasard, il mène des recherches pour s’assurer de la crédibilité de son histoire, des lieux, des détails… « Je vérifie que tout est vrai, je fais aussi attention que le lecteur ne reste pas sur des interrogations comme je fais attention de ne pas ennuyeux pour un profane ». Même si ses trois ouvrages ne sont pas réellement une suite, l’auteur conseille a ses lecteurs de les lire dans l’ordre. Effectivement, cela pourrait risquer de gâcher le plaisir. Chaque couverture de ses livres a une vraie raison d’être, elle est en lien direct avec l’histoire. C’est l’artiste Timoon qui les dessine, car oui ce sont des dessins et pas des photographies. Tout le talent de Timoon !
En cours d’écriture
A la question de savoir s’il travaille sur un prochain ouvrage, Hervé Darques confirme. Prévu de sortir en 2019, celui-ci sera totalement différent. Aucun de ses personnages ne s’y retrouvera et l’histoire se déroulera uniquement au Havre. Sans tout dévoiler, l’auteur livre à l’auditoire quelques grandes lignes. L’histoire démarre dans le quartier des neiges, une femme violée laissée pour morte. L’agresseur téléphone à un mystérieux interlocuteur pour lui dire que le contrat est rempli. Sauf que la victime n’est pas morte, elle a la force d’appeler les secours. Et elle a reconnu la voix de son agresseur… Pour cette nouvelle histoire, Hervé Darques avait lancé un concours sur Facebook auprès de ses lecteurs, ceux qui avaient envie de prêter leur nom au personnage. Le tirage au sort a désigné Caroline Malandain. A défaut de savoir le fond de l’histoire, vous connaissez le nom de la victime ! Il ne reste plus qu’à patienter, mais que l’auteur va livrer un thriller captivant qui tiendra ses lecteurs en haleine. Hervé Darques sera présent en tant qu’auteur au salon du livre en mars 2019.
Le Côte d’Albâtre
