BEAUREPAIRE. La municipalité rend hommage à Henri Deneuve, ancien maire. Une plaque de rue porte son nom chemin du Calvaire.
Dimanche, c’est sous le déluge et le vent que la plaque de rue au nom de Henri Deneuve, ancien maire de la commune a été inaugurée au chemin du Calvaire, en présence de Mme Deneuve et de beaurepairais et beaurepairaises. L’objectif de cette démarche, une reconnaissance des beaurepairais envers cet homme qui s’est investi au service de la commune. Avant de dévoiler la plaque sur laquelle on peut lire « Le Calvaire, chemin Henri Deneuve » le maire Grégoire Micaux a évoqué son parcours.
M. Henri Deneuve avait été conseiller, puis adjoint à partir de 1965 avant de prendre les fonctions de maire à la mort de Raoul Lebrun en 1989, fonctions qu’il a rempli jusqu’en 2001. Puis il a été à nouveau conseiller jusqu’en 2008, soit quarante trois années au service de la commune. Lors de sa première mandature, Grégoire Micaux lui avait demandé s’il voulait être maire honoraire. Mais M. Henri Deneuve était un homme discret, ne recherchant pas les honneurs. Il a été un maire efficace, connaissant très bien ses administrés. Henri Deneuve a participé au maintien de l’école avec le Sivos, il a permis la réfection de l’ancienne mairie et la création d’une deuxième salle de classe moderne. C’était un homme à l’écoute de ses administrés. Son père prénommé aussi Henri fut maire du village à partir de 1945 et jusqu’en 1977. C’est pour honorer cette famille d’agriculteurs bien connus et respectés, dévoués à leur commune que le maire avait proposé au conseil municipal de lui attribuer une plaque de rue, proposition qui fût acceptée aussitôt. Pourquoi le chemin du Calvaire ? C’est ici que sa famille habitait mais c’est aussi tout un symbole comme le soulignait si justement Grégoire Micaux dans son discours. « Le choix d’un chemin se justifie plus qu’une rue, car cela correspond au rythme de la vie dans nos campagnes. C’est plus écolo et les expressions sur le chemin sont plus positives et laissent plus d’espoir qu’une rue. Qu’y a-t-il au bout de chemin ? Le petit chemin, faire son chemin…Les Deneuve père et fils ont accompagné l’évolution du village très importante, la disparition progressive des agriculteurs et leur vie très simple, l’apparition des urbains et leurs exigences ». Un bel hommage, sobre, à l’image de cet homme discret.