SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. Les différentes phases du projet de la cale de mise à l’eau ont été présentées devant une nombreuse assemblée.
Jeudi soir, la municipalité avait convié la population à participer à des ateliers de Co Construction concernant le projet de cale de mise à l’eau. Et c’est devant cent-vingt personnes que les intervenants (prestataires et partenaires de l’opération) M.Adrien Sanquer, expert plaisance, M. Guillaume Roger, chef de projet de ANTEA group, M.Gildaz Gallen, directeur de projet de ANTEA group, M. Mathieu Jacquot, urbaniste-paysagiste de l’Atelier Saint-Georges, ont présenté les différentes étapes, l’objectif étant de donner une synthèse, présentation appuyée de vidéos.
En préambule, le maire François Auber a fait une présentation rapide du projet depuis ses débuts, le long travail mené pour convaincre le GPMH de l’intérêt de cette cale de mise à l’eau dans le port de service d’Antifer, rappelant que la volonté primordial était la sécurité. Il a été souligné que le GMPH restait propriétaire du site, n’interviendrait pas directement dans la gestion , c’est la commune qui sera gestionnaire et sera à charge de l’entretien des équipements. Avant de donner la parole à Philippe Dragon, M.Sanquer a présenté le déroulement de la réunion, les trois ateliers animés par les intevenants (1. Valorisation du site aux abords de la cale, 2. Aménagements et fonctionnement de la cale, 3. gestion, économie et partenariats) où chacun était invité à participer pour approndir la connaissance du projet, exprimer ses avis, formuler des propositions. Un panneau « Appel à idées et à contributions » était également proposé. Philippe Dragon, président de l’APPLA (Association des Pêcheurs Plaisanciers du Littoral d’Antifer) a présenté l’origine de la création de l’association (1998), création survenue à la suite de la menace d’interdiction de mise à l’eau des bateaux de pêcheurs présents sur le site d’Antifer depuis des années. Son objectif initial était de défendre la possibilité de poursuivre l’activité de loisir des pêcheurs sur le littoral d’Antifer par le maintien de l’accès à la cale actuelle et en parallèle d’en garantir la sécurité. Si au départ, l’association comptait quinze adhérents, aujourd’hui elle compte quatre-vingt cinq adhérents plus les cinq membres du bureau. Par ses actions multiples et variées, l’association intervient auprès du public et en faveur de la commune, elle se mobilise pour des projets communaux, contribuer à la vie de la plage et de ses commerces, à l’intérêt général notamment à la préservation des espèces marines en luttant contre la pêche abusive… et très important, l’association lutte contre l’insécurité, notamment liée à la cohabitation entre les plagistes et les pêcheurs plaisanciers, surtout en période estivale. Chaque année; l’association se charge de financer le dégagement de la cale actuelle afin d’optimiser la sécurité. En conclusion, Philippe Dragon a souligné qu’il était indispensable de concilier le projet de cette nouvelle cale de mise à l’eau avec la vie de l’association et de celle de la commune, que ce projet ne devait pas contrevenir aux actions décrites auparavant. « C’est pourquoi, aujourd’hui, l’association se mobilise pour participer à ce projet d’envegure » A cet effet, une commission de réflexion internet à l’association a été créée afin de suivre le projet et faire des propositions.
Une nouvelle offre de service
M. Guillaume Roger a expliqué le fonctionnement de la cale de mise à l’eau, une cale connectée, de l’achat d’un abonnement sur site ou en ligne, l’arrivée et entrée par badges, aire de stationnement temporaire avant la mise à l’eau, aire de manoeuvre pour la mise à l’eau, la mise à l’eau avec deux voies de descente, le ponton d’attente et le parking sur site pour les véhicules. Le côté financier a été évoqué par M Gildaz Gallen, un budget de 1 220 000 euros dont 15% de marge pour les aspects qui n’auraient pas encore été vus. Puis il s’est exprimé sur le montage économique, la gestion du service qui génère des charges d’exploitation qui devront être compenser par des recettes, le financement assuré par des subventions de l’Etat, la Région, le GMPH, la commune ayant souscrit un emprunt. Puis, l’intervenant a présenté l’aspect tarifaire basé sur un mouvement (1 aller et retour le même jour) au tarif de 10 euros, possibilité d’acheter un nombre de mouvements définis (valable un an) avec un tarif privligié de 2 euros. Deux tarifs privilégiés, l’un offert aux Saint-Jouinais qui se verront offrir des mouvements au bout d’un nombre d’achats de mouvements, l’autre aux associations qui bénéficieront de 50% à partir d’un certain nombre de mouvements pour adhérents désignés par l’association. Dernier point évoqué, le calendrier des études préliminaires en 2014, la conception du projet en 2017 et 2018, la consultation des entreprises prévues en septembre prochain, les travaux qui devraient commencer en décembre avec l’objectif d’une mise en service en juin 2019. D’autres réunions seront programmées . Nul doute que le mois de juin 2019 va être attendu avec impatience. Les ateliers ont permis d’échanger, échanges qui se sont poursuivis autour du verre de l’amitié
Bonjour
Oui il y avait quelques choses à faire pour la sécurité sur cette plage . Je souhaite apporter un commentaire sur un non dit : lors de cette présentation j, je croise Mr le maire qui me demande » vous allez mettre votre bateau à l’eau ? » ma réponse » je ne sais pas peut être » puis je lui demande » que vont devenir les bateaux qui sont accostés sur les pontons que l’on ne voie plus sur les plans ?? » et alors la réponse surprenante » pourquoi vous me posez cette question » et la suivante » de toute façon vous avez toujours la question qui fâche » ceci sur un ton colérique et il me tourne le dos de façon très impolie …….
A chacun de juger cet état de fait , mais de la part de quelqu’un qui organise une réunion de présentation pour discuter ,….. c’est surprenant ………
Jean