ETRETAT. Le public était au rendez-vous du salon du livre et des patrimoines littéraires.
Organisé sous le patronage et avec le soutien de la commune, en partenariat avec l’ Office de Tourisme et le casino JOA d’Etretat, le salon du livre et des patrimoines de l’association des Amis d’Arsène Lupin (AAL) a fédéré la participation d’une quarantaine d’écrivains venus de tous horizons, Philippe Boisseau, Marianne Stjepanovic, Christiane Morisset Andersenn, Laurent André… et notamment des auteurs locaux, André Baillard, Jacques Derouard, Jacques Cauchies, Yoland Simon, Catherine Vargues…, mais aussi des éditeurs, artisans des métiers de l’art du livre, membres d’associations littéraires.
Une nouvelle édition qui a été largement plébiscitée par le public venu nombreux à la rencontre des auteurs. Romans, essais, nouvelles, poésie, histoire… la création littéraire était bien représentée. Un moment d’échanges, le plaisir de rencontrer, d’échanger sur son travail, son dernier ouvrage, de recueillir quelques confidences tel avec Jean-Pierre Thomas, figure Etretataise bien connue, pour ses ouvrages sur Etretat (Etretat, autour des années 1900, Etretat un village né de la mer, Etretat, des origines à nos jours). Président de l’AMUPE (les amis du musée du patrimoine d’Etretat) il a évoqué le projet d’un nouvel ouvrage qui pourrait s’intituler « Etretat, 50 ans en image, 1945-1995 » Mais projet après la mise en route du musée soulignait-il car 2017 est une année exceptionnelle, avec l’accord de la mairie, pour préparer, monter, organiser le musée du patrimoine d’Etreta dont l’ouverture est prévue au printemps 2018. « Editer un nouvel ouvrage demande plusieurs années de recherches, de documentation et d’écriture ». Un salon où la poésie était présente et notamment avec l’association +P’Art (des poètes à Fécamp, représentée cette année par le poète tilleulais, Daniel Cuvilliez. En plus du recueil collectif de l’association « Quai de la poésie » paru en 2010, le poète proposait au public ses trois recueils : Du Cap Fagnet à Antifer (2012), Embellie (2014) et Renier l’absence (2016) récompensé cette année par un diplôme d’honneur décerné par la Société Centrale d’Agriculture de la Seine-Maritime. A quelques jours près, Daniel Cuvilliez aurait pu présenter son dernier recueil « Dire enfin le secret » qui doit sortir dans les tout prochains jours. Le public y retrouvera ses sources d’inspiration habituelles, la mort (Il aime à citer René Fallet « La mort, on en reparlerait à s’en faire crever »), l’amour, l’enfance, son Pays de Caux et puis les drames de l’actualité avec la sempiternelle question « Etre ou ne pas être engagés » qui est le tire d’un de ses derniers poèmes. Une belle édition, des rencontres enrichissantes au cours de laquelle le président de AAL, Hervé Lechat a désocculter le 19e bis de la revue L’Aiguille Preuve, 60 ans de publications lupiniennes.
Le Côte d’Albâtre
