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La mémoire de nos campagnes, un riche moment de partage

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GONNEVILLE-LA-MALLET. Avant de tourner la page, Agnès et Bernard Dherbecourt du Valaine saluent le monde agricole et offrent une séquence nostalgie, riche en émotion.


Une page va bientôt se tourner pour Agnès et Bernard Dherbecourt du Valaine. Après des années de labeur, l’heure d’un repos bien mérité est arrivé. Mais avant, Agnès et Bernard ont voulu partager leurs souvenirs, une façon originale de saluer ce « pays» qui les a accueillis, qui leur est cher mais surtout une belle façon de saluer le monde rural avec ses valeurs, son savoir-faire, de transmettre la mémoire de nos campagnes.

Dimanche, c’est une séquence nostalgie qu’ils ont offert au public venu nombreux à travers la projection de deux films produits par le Valaine et réalisés par Dominique Doignon avec pour acteurs des habitants du Tilleul, de Gonneville, son harmonie. Auparavant, les maires de Gonneville-la-Mallet et du Tilleul, Hervé Lepileur et Raphaël Lesueur à ses côtés, Bernard Dherbecourt a présenté le premier film tourné en 2000 « Valaine, j’ai retrouvé dans ta mémoire ». A l’origine ce film de 14 minutes ne devait être qu’un reportage d’une minute pour FR3. On y découvre la récolte du blé à l’ancienne sur le manoir de Cateuil, puis travaillé à Gonneville. Après quelques échanges avec le public, Bernard évoque le second film « Fugues champêtres » « Le 1er film nous a donné envie de faire notre propre film. Fort de ces images, on a décidé de raconter une histoire », celle d’une petite fille qui découvre d’abord Le Valaine, son activité puis la fête de la moisson à Gonneville-la-Mallet. Souvenirs, émotions à revoir des personnes disparues depuis tel Marcel Lethuillier, la mémoire du Tilleul…A l’issue de la projection, applaudissements de la salle. Avant d’inviter à partager le verre de l’amitié offert par les maires du Tilleul et de Gonneville-la-Mallet, Bernard très ému, a souligné l’esprit du village, la fierté de cette unité. « Aujourd’hui le monde bouge, notre village on s’y reconnaît, restons « nous » restons unis. C’est la terre qui nous adopte, pas l’inverse. N’ayez pas peur de votre esprit de clocher, de votre esprit du village ». Une belle façon de tirer sa révérence !

Le Côte d’Albâtre

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