ETRETAT. La soirée poésie de l’Arche a enchanté l’auditoire.
Jeudi soir, pour la 6e année, l’Arche était au rendez-vous du Printemps des poètes. Cette 19e édition met à l’honneur la poésie africaine, souvent méconnue. La poésie est loin d’être morte, elle traverse les siècles, les continents, elle a toujours sa place même dans ce monde trépignant.
Elle nous touche, nous fait rêver… Devant un auditoire d’une trentaine de personnes parmi lesquelles Catherine Millet, maire, venue par amitié, Huguette, Ghislaine, Marie-Françoise, Michel, Réjane ont offert une première balade poétique, Léopold Sedar Senghor, Abdelladif Laabi, Kouam Tawa, Maurice Carême, Tahar Ben Jelloun… où se sont intercalés des petits sourires comme l’hippopotame de Pierre Coran, le frère blanc de Bernard Dadié. Puis Catherine Vion, poète, comédienne nous a fait traversé d’autres lieux, du Cap Vert au Sénégal en passant par l’Egypte, Haïti, le Congo… avec des poèmes de Mariam Ndoye Mbengue, Sokhna Benga, Léonard Cohen, Andrée Chedid, René Depestre… Une parenthèse de douceur en cette journée qui manquait de douceur printanière, dans un monde meurtri par les attentats, qui a enchanté l’auditoire. La soirée s’est prolongée autour du verre de l’amitié.