TURRETOT. L’histoire du vase de Soissons analysée par Daniel Leveillard a passionné l’auditoire.
Mardi soir, l’association « Un mot, une page » présidée par Astrid Verdière accueillait Daniel Leveillard pour une conférence sur le thème du vase de Soissons, de l’anecdote à la grave réalité historique. Qui n’a jamais entendu parler du vase de Soissons ? Des faits relatés par Grégoire de Tours, cent après après donc très loin des évènements souligne le conférencier. Devant une vingtaine de personnes, Daneil Leveillard, président de l’académie de recherche, chercheur en anthropologie culturelle… auteur de nombreux ouvrages a livré une analyse sur ce fait historique qui s’est déroulée au lendemain de la bataille de Soissons en 486 alors que Clovis était encore païen. Lors de cette bataille, un butin aurait été pris dans la cathédrale de Reims parmi lequel le vase. Clovis veut obtenir ce vase mais un guerrier lui dit que la tradition veut qu’on tire au sort le partage du butin. Clovis refuser et le guerrier casse le vase avec son arme. Un an plus tard, lorsque Clovis passe ses guerriers en revue, il retrouve le guerrier et d’un coup de hache lui fend le crâne. Le conférencier , s’appuyant sur des textes latin, souligne que le vase était particulier, qu’il n’a pu être cassé étant en bronze et que le mot vase indiquait également la femme. « On entre dans un système de réflexion complètement différente » Des réflexions qui vont le mener vers une toute autre version, appuyées d’extrapolations à partir de chiffres qu’il va démontrer à l’assemblée. La soirée va s’animer aux jeux des questions réponses, chacun redemandant des explications ou des précisions historiques. La conférence va se poursuivre tardivement avec un auditoire passionné.