CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Géraldine Vilsans, maréchale des Logis chef, quitte la Normandie après dix années de service.
Vendredi, ils étaient très nombreux à avoir répondu à l’invitation de la Maréchale des Logis Chef, Géraldine Vilsans, pour fêter son départ. Après dix ans en Normandie, Géraldine Vilsans rejoint la brigade de gendarmerie à Salies du Salat. Entourée du lieutenant Mikaël Joret et de l’adjudant-chef Eric Meslages, commandant de la COB, Géraldine Vilsans a fait un discours à son image, sympathique, naturel, marqué d’humour. Avant de lui souhaiter de s’épanouir dans sa nouvelle affectation, l’adjudant-chef a rappelé son parcours depuis son entrée à l’école de gendarmerie adjoints volontaires à Montargis le 31 décembre 1999. A la sortie de l’école, elle est affectée à la brigade de gendarmerie de Chaille-les-Marais puis à Fontenay-le-Comte. En septembre 2002, elle rejoint la brigade de gendarmerie de La Trinité (972). Le 1er novembre 2002, elle est promue au grade de brigadier. En octobre 2005, entrée à l’école de sous-officiers de Montluçon et c’est le 31 juillet 2006, qu’elle rejoint la brigade de gendarmerie de Criquetot-L’Esneval. En février 2012, elle obtient son diplôme d’officier de police judiciaire et le 1er mai 2013, le jour de son anniversaire, est promue au grade de Maréchal des Logis chef. Au cours de ses états de service, elle a reçu trois lettres de félicitations mais la plus belle, la plus précieuse reste celle reçue pour la résolution de l’affaire de la profanation du cimetière de Manneville-la-Goupil. « J’avais dit à une des victimes dont la tombe de sa petite fille avait été dégradée, que je trouverais celui ou ceux qui avaient fait çà » A son service, trois détachements, formateur pour les gendarmes adjoints volontaires à l’école de gendarmerie de Rochefort en 2012, puis en 2014, et en 2016 à la section de recherches de Rouen. Sa bonne humeur légendaire, son sens de la communication était apprécié et reconnu, et il lui en aura fallu des forces de persuasion pour éviter des drames en bordure de falaise.
Le Côte d’Albâtre
