LA POTERIE-CAP-D’ANTIFER. Une réflexion est menée sur la valorisation du phare.
Jeudi matin, c’est au coeur même du phare qu’une réunion avait été organisée avec Jean-Philippe Lacoste, délégué régional du conservatoire du littoral, le maire Cyriaque Lethuillier et des membres du conseil, Roxanne Vanhée de la DIRM (direction inter-régionale de la mer), Alexandre Laval du service environnement du département, Florence Durande présidente de la communauté de communes de Criquetot et Jean-Pierre Recher, directeur des services de la Com’com concernant la valorisation du phare. Cette réunion avait pour objectif de permettre à la fois au conseil municipal de nourrir la réflexion sur le projet de valorisation du phare et en particulier sur la question de l’aire de stationnement et des cheminements doux, et ce en concomitance avec la révision du POS en PLU. Dans cette réflexion, intervient également la question du sentier côtier, une partie appartenant à la commune, l’autre étant la propriété du conservatoire du littoral, l’objectif étant d’ouvrir cette partie côtière. M. Lacoste a rappelé que le ministère avait transféré la totalité des phares au conservatoire du littoral. Sur le littoral, on en compte environ 180. Après un travail d’inventaire, un certain nombre présentait un intérêt, en particulier celui d’Antifer, d’Ailly près de Dieppe et celui dans la manche. Le conservatoire a commencé à travailler avec les communalités, d’abord pour celui de Dieppe, puis celui d’Antifer d’autant plus intéressant qu’il entre également dans l’Opération Grand Site. M. Lacoste a souligné qu’il y aura une nécessité d’aire de stationnement proche, accessible aux personnes à mobilité réduite et aux services techniques. « Il faut trouver le bon endroit et bien étudié tous les paramètres » La première partie de l’étude a débouché sur un diagnostic édité. La seconde sera entamée en septembre/octobre pour le côté opérationnel avec différents scénarios de revalorisation du phare, le tout conditionné à la désignation d’une structure gestionnaire et à l’accessibilité, accessibilité portée par la commune dans le cadre de ses compétences voirie pour réhabiliter la route du phare dont l’enfouissement des réseaux va être réalisé. Le maire a confirmé la politique de la préservation du paysage. Roxanne Vanhée a rappelé que le phare était non classé et que la coupole et la lumière restent la propriété de la DIRM. Un projet de muséographie à ciel ouvert est porté par l’intercommunalité.
Le Côte d’Albâtre
