ETRETAT. Un diagnostic complet va être réalisé dans le cadre de la disparition des galets.
Depuis plusieurs mois, force est de constater que les galets disparaissent. Le phénomène n’est pas nouveau, il s’est déjà produit par le passé. Vendredi matin, Loic Lelouargant, chargé de mission littoral auprès du département s’est rendu sur place pour faire un point avec le maire Franck Cottard sur les mesures envisagées pour enrayer le problème. A Etretat, il n’y a pas de régénération, le galet est le même depuis de nombreuses années. Dans un premier temps, un état des lieux va être fait. Un diagnostic complet et une étude du système hydraulique seront réalisés, ensuite une réflexion sera menée pour savoir comment les acteurs vont gérer la crise. « Un bureau d’études va être mandaté, il y a un important travail scientifique à réaliser). Tout l’ouvrage va être passé au radar mais déjà on connait l’existence d’un vide sous le perrey. Mais déjà, il est prévu d’intervenir avant l’été pour effectuer des travaux (mortier, béton, rejointement, maçonnerie en partie basse, deux escaliers devraient être rallongés de deux ou trois marches…). Les travaux seront confiés à l’entreprise Giffard et devraient être terminés à la mi-mai, le département laisse dix semaines. Coût de l’opération, 65 000 euros pour laquelle il sera demandé une participation à la commune. « Depuis 2009, on arrive à un chiffre de 300 000 euros ». Loïc Lelouargant souligne qu’il faut remonter à 15/20 ans pour voir les galets si bas, ce qui a permis de constater l’état des ouvrages et de s’apercevoir qu’un diagnostic plus général de la plage était nécessaire. Le département pourrait également prendre la décision de recharger la plage en galets. Cette opération a déjà été fait notamment à Criel sur mer. Etretat sans galet ne saurait être. Et il en va de la protection du village.