GONNEVILLE-LA-MALLET. Le maire interpelle la présidente de la communauté de communes lors de la présentation de ses voeux.

Mercredi soir, le maire Hervé Lepileur a ouvert le rituel des voeux du canton. Entouré de son équipe, d’Estelle Grelier députée, Florence Durande présidente de la comcom, conseillère départementale, le maire a remercié tous ceux qui s’investissent dans la vie locale, le personnel communal, les commerçants et artisans, soulignant que la commune avait accueilli plusieurs entreprises et un commerce, les représentants de la gendarmerie. L’occasion de faire un bilan, l’année aura été un record en matière d’investissements et de se projeter dans l’avenir mais aussi de mener quelques réflexions. Au titre des projets : des travaux (terminer les vestiaires du foot, l’aménagement dans le lotissement Sébastopol, rue Coty, effacement des réseaux. L’édile a évoqué également le rapprochement avec la CODAH « il faut trouver une issue au niveau de la Comcom qui est un peu moribonde ». Hervé Lepileur interpelle la présidente de la Comcom. Il revient sur l’augmentation de la taxe des ordures ménagères pour laquelle il rappelle qu’il s’est battu contre, une augmentation de 15 à 20% alors que c’était nous qui déjà payons le plus. Puis il a parlé « des étrennes », un courrier recommandé reçu de l’exécutif. En effet, le médecin de la commune étant parti à la retraite, un autre médecin doit s’installer, mais il lui a été fait savoir que c’était la Comcom qui avait la compétence. « Je n’aime pas être sommé, si je me bats, c’est pour les gens, il y aura un médecin comme on a fait venir des entreprises, des commerces. Dans quelques semaines, il y aura un médecin quoique vous fassiez, vous me trouverez sur votre chemin. La Comcom a des compétences mais pour autant est-elle compétente ? » Le maire a une pensée pour les victimes des attentats, ceux de Charlie Hebdo, Cabu, Charb, Tinous que la commune avait accueillis, des gens d’un extrême gentillesse et d’une grande ouverture d’esprit. Il s’est adressé aux politiques « Remuez-vous, pourquoi, comment on est arrivé là ? On voyait l’extrémiste monter à grande vitesse, essayer de réfléchir, mais faites vite, le temps presse »

Le Côte d’Albâtre