CRIQUETOT-L’ESNEVAL. La maison médicale se profile, la première pierre a été posée vendredi.

Projet porté par le Dr Bertrand Lefrançois, la maison médicale est entrée dans une nouvelle phase. Vendredi, en présence des élus du canton, du représentant de gendarmerie, du représentant de l’agence régionale de santé, le président du département Pascal Martin, Charles Revet sénateur, le maire Alain Fleuret, Florence Durande conseillère départementale et présidente de la Comcom, le Dr Lefrançois ont posé symboliquement la première pierre de la maison médicale. Un projet de longue haleine qui a fait débat. « Cette maison médicale répond au besoin de la population, elle s’inscrit dans un enjeu d’actualité, celui de la lutte contre la désertification médicale » soulignait Alain Fleuret qui a vivement remercié le Dr Lefrançois, fer de lance de ce projet ainsi que les professionnels de santé dont l’implication a été déterminante. Bertrand Lefrançois a évoqué l’effet de groupe, l’émulation libérale qui permet de rassembler six généralistes et un spécialiste (un gynécologue), et qui aura une répercussion sur l’attractivité des jeunes médecins. Aujourd’hui, les jeunes médecins veulent travailler différemment que leurs aînés. « Le travail en équipe assurera un accès élargi aux soins de nos concitoyens avec les consultations en cabinets secondaires, le recours à la télémedecine et au maillage avec les autres maisons de santé environnantes ». Florence Durande a rappelé que l’objectif était de maintenir un tissu médical dense, de qualité sans faire de tort aux professions para-médicales. Le président du département a salué la démarche initiée par la communauté de communes, un projet ambitieux qui se concrétise aujourd’hui avec la pose de la 1ere pierre. Ce projet a été réalisé par l’architecte Edouard Ripoll des ateliers 6.24. L’investissement de 695 052 euros TTC sera couvert par les loyers. Sur un terrain de 2900 m² mis à la disposition par la commune, la structure accueillera huit cabinets et offrira la possibilité de deux agrandissements. Le chantier devrait durer un an au maximum.

Le Côte d’Albâtre