CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Le chantier de la maison médicale devrait démarrer en septembre.
Mercredi, Florence Durande, présidente de la communauté de communes, Edouard Ripoll, architecte de l’atelier 6.24 en charge du projet, Pierre Reynaud et Véronique Acher, médecins établis aux Loges et à Etretat, ont évoqué le dossier de la maison médicale lors d’une conférence de presse. Ce projet porté par le Dr Bertrand Lefrançois, alors conseiller général et impulsé par le dynamisme des médecins qui souhaitaient se regrouper, se veut répondre à la désertification médicale. Une problématique qui ne pouvait que s’intensifier avec des perspectives peu encourageantes, huit médecins pour une population de 16 000 habitants avec à terme cinq départs en retraite, d’où la nécessité pour la Comcom de réfléchir afin d’assurer l’accès aux soins à la population. Ce projet a pour objectif de donner envie à de jeunes médecins de s’installer. « Il faut leur préparer le terrain. Les jeunes veulent travailler en équipe, n’exercer que la médecine et ne pas se charger des tâches administratives » soulignent les professionnels. L’organisation répondra à leur attente. Aujourd’hui cinq médecins d’Etretat, Criquetot, Gonneville-la-Mallet, Les Loges, rejoints par un jeune médecin du Havre et un gynécologue qui exerçait en milieu hospitalier se sont engagés par écrit à exercer en société libérale, et pour le spécialiste en société civile de moyens. Ce projet n’exclut pas le maintien d’une présence médicale dans les communes. « Nous serions d’accord pour faire une consultation dans les communes. Reste à définir les modalités. » souligne la présidente. Edifié sur un terrain de 2500 m² situé près du centre de tri postal, le projet conçu pour accueillir huit cabinets permet la possibilité de deux agrandissements, un sur le côté, l’autre à l’arrière. D’un coût de 573 000 euros HT, financé par un emprunt sur quinze ans, emprunt qui sera entièrement couvert par les loyers , 650 euros mensuels, que paieront les médecins. C’est un outil très fonctionnel, doté d’un parking de 26 places dont quatre en PMR et dix places réservées aux professionnels et au personnel. Le permis sera déposé sous une dizaine. La loi prévoit six mois de consultation, mais néanmoins, Edouard Ripoll pense raisonnable d’envisager un délai de trois mois. Le démarrage du chantier pourrait se faire en septembre. Il faut compter au maximum un an de travaux.